· 

Les enfants et les évaluations

Les enfants et les évaluations

Le talent et la valeur d’un enfant ne se définissent pas par ses réussites ou échecs à des examens de fin d’année.

Il faut se rappeler que ces examens se déroulent dans un contexte où des dizaines de facteurs peuvent venir influencer le rendement de l’enfant. Je parle ici de la gestion stress en premier lieu. Quand on comprend le fonctionnement du cerveau de l’enfant, il est évident que le climat de stress en fin d’année peut avoir une influence directe sur les résultats. Aussi, on ajoute la température de la pièce, le climat familial au moment de l’examen, les relations avec les autres enfants dans les journées d’évaluations, etc. comme facteurs qui pourraient avoir un effet sur sa capacité à résoudre un problème ou à corriger un texte.

Avant les évaluations, on souligne souvent l’importance d’étudier, mais on devrait aussi souligner l’importance de connaître et maîtriser des stratégies pour faire face au stress et à l’anxiété générés par les évaluations pour plusieurs enfants. À mon avis, ces stratégies sont autant importantes que les connaissances puisqu’un enfant qui fige ne sera pas capable de démontrer ses compétences académiques dans ses évaluations et ses notes ne refléteront pas ses capacités. De plus, ces stratégies lui seront utiles toutes sa vie contrairement à certains savoirs qui seront évalués...

Donc, il est important de s’intéresser à ce que l’enfant vit, mais y mettre trop d’emphase peut aussi avoir l’effet d’augmenter le stress et aussi d’influencer l’image que l’enfant a de lui. Aussi, assurez-vous que votre enfant sait reconnaître les manifestations du stress dans son corps et qu’il a des outils pour s’adapter.

S’il a de moins bons résultats, discutez avec lui de comment il se sent par rapport à ces résultats. Voyez avec lui aussi tout ce qu’il a comme compétences à l’extérieur de celles valorisées par l’école.

L’intelligence ne se mesure pas par des examens, elle se mesure par la capacité à s’adapter à toutes sortes de situations... parce que c’est ça la vie.